Le terme « classique » apparaît à la Renaissance et
désigne, par opposition à l’art gothique, une esthétique
définie d'après le modèle antique gréco-romain. A la

donnent son sens actuel à la notion de « classicisme »
pour définir ce courant qui s'est développé à partir de
la fin du cinquecento dans les arts plastiques,
l'architecture, la littérature et la philosophie, et pour
l’opposer au « baroque ».
En fait, l’art classique du XVIIe siècle se place dans la
continuité de l’art de la Renaissance. Ses maîtres
mots sont toujours la recherche de l’harmonie
mathématique, du style antique, de l’observation de la
nature, de l’art de la perspective, du modelé et de
l'anatomie. Néanmoins, en réaction au baroque, autre
style issu de la Renaissance, les artistes mettent au
premier plan de leur idéal de beauté, l’ordre et la
symétrie.
Développée en France sous les ministères de
Richelieu (1624-1642) et de Mazarin (1642-1661),
l’esthétique classique atteint son apogée sous le règne
de Louis XIV dont elle servira l’image de puissance et
d’autorité
La peinture classique
Elle développe des sujets nobles – à la gloire de
l'action humaine, issus de la mythologie grecque,

sujets qui exaltent les sentiments (Jugement de
Salomon, Mas-sacre des Innocents par exemple)
font appel à une figuration dominée par une
gestuelle savamment organisée, par l'expressivité
des visages et par la mise en place de paysages
historiques composés avec rigueur. Ponctué de
constructions ou de ruines antiques, organisé
selon les règles de la perspective, le paysage sert
de décor aux scènes pastorales, aux thèmes
historiques ou mythologiques et exprime la force
immuable de la nature face à la fragilité des
destinées humaines, illustrée notamment par les
peintures de « vanités ».
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